Top 10 des défauts à évoquer en entretien d’embauche - Monde-professionnel
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Top 10 des défauts à évoquer en entretien d’embauche

« Madame, citez-moi 3 de vos qualités et 3 défauts » … Lors d’un entretien d’embauche, il est fréquent que les recruteurs demandent aux candidats de parler de leurs défauts ou de leurs faiblesses. Il faut avouer que c’est un moment délicat où l’honnêteté doit aller de pair avec la stratégie. Voici un guide sur 10 défauts à mentionner lors d’un entretien d’embauche et comment les présenter de manière constructive.

1. Perfectionnisme

Le perfectionnisme est souvent perçu comme un défaut, car il peut mener à une surcharge de travail. Dans cette quête de voir chaque tâche effectuée de manière impeccable, on tombe dans le piège du ralentissement de la productivité.

Pour mentionner cela, dites comment vous travaillez à équilibrer votre quête de perfection avec des délais réalistes. Par exemple, « J’ai tendance à vouloir que tout soit parfait, mais j’apprends à fixer des priorités et à accepter que la qualité peut être bonne même si elle n’est pas parfaite. »

2. Difficulté à dire non

L’incapacité à dire non peut mener à une surcharge de responsabilités. Cette qualité peut être vue comme un signe de dévouement, mais elle peut aussi causer du stress. Comment présenter ce défaut devant un recruteur à l’entretien ?

Vous pourriez dire « J’aime aider mes collègues et parfois j’accepte trop de tâches. Je travaille à mieux gérer mes engagements en évaluant mes priorités et en communiquant mes limites. »

3. Impatience

L’impatience peut se manifester dans le désir de résultats rapides. D’un côté, c’est une bonne chose, car cela peut stimuler la motivation et l’engagement. Mais d’un autre côté, ce n’est pas une qualité à trop prôner, car cela peut perturber la réalisation de projets à long terme.

Privilégiez plutôt les formules proches de cette idée : « Je suis quelqu’un de très enthousiaste, et cela peut me rendre impatient lorsque les choses avancent lentement. Je m’efforce d’adopter une perspective plus longue et de valoriser chaque étape du processus.

4. Manque de confiance en soi

Un manque de confiance peut parfois vous amener à douter de vos compétences, surtout dans les nouveaux environnements. Aucun recruteur ne veut d’un employé qui manque de confiance en lui. Mais rassurez-vous, il y a un moyen de faire avaler la pilule à votre recruteur avec moins d’amertume.

Vous pourriez dire « J’ai parfois du mal à croire en mes capacités, surtout dans des projets nouveaux. Cependant, je m’efforce de me préparer en profondeur et de solliciter des retours pour renforcer ma confiance. »

5. Tendance à procrastiner

La procrastination est un défi pour beaucoup, souvent liée à la gestion du stress ou à l’overwhelm. Généralement, les recruteurs recherchent des candidats qui sont proactifs, organisés et capables de gérer leur temps efficacement. La procrastination leur donne l’impression d’avoir en face d’eux des gens peu sérieux. Faut-il mentir à votre interlocuteur ? Ce n’est pas une sage décision.

Plutôt que de mentir, indiquez ceci : « Je remarque que je procrastine sur les tâches moins engageantes. Pour y remédier, j’utilise des outils de gestion du temps, comme la technique Pomodoro, pour transformer ces tâches en morceaux plus gérables. »

6. Se concentrer sur les détails

Se concentrer excessivement sur les détails peut nuire à la vision d’ensemble d’un projet. Pour présenter ce défaut que vous avez, soulignez que vous êtes conscient de cette tendance et que vous travaillez à prendre du recul.

Par exemple, vous pourriez dire « J’ai une attention particulière aux détails, mais je réalise que cela peut m’éloigner de la vue d’ensemble. Je m’efforce donc de garder une vue d’ensemble, tout en respectant les détails nécessaires. »

7. Organisation excessive

Être organisé est une qualité que tout employé doit chercher à développer. Cela permet de travailler plus efficacement et de se concentrer sur les tâches en fonction de leur niveau de priorité. Cependant lorsque cette qualité vire dans l’excès, elle fait peur à nombre de recruteurs.

Dites plutôt, « J’ai une tendance à vouloir tout planifier minutieusement, ce qui peut parfois limiter la flexibilité. J’apprends à m’adapter rapidement et à être plus réceptif aux changements. » Ajoutez que vous êtes capable de vous adapter et que vous vous efforcez de trouver un équilibre entre la planification et l’improvisation.

8. Difficulté à travailler en équipe

Si vous rencontrez des difficultés à travailler en équipe, commencez par reconnaître ce point avec honnêteté. Par exemple, vous pourriez dire : « J’ai toujours eu tendance à privilégier le travail individuel, car j’apprécie la concentration et l’autonomie. »

Ensuite, mettez l’accent sur vos efforts pour améliorer cette compétence. Mentionnez les formations ou les projets collaboratifs auxquels vous avez participé pour renforcer votre esprit d’équipe. Par exemple : « J’ai récemment collaboré sur un projet de groupe qui m’a permis de mieux comprendre l’importance de la communication et de l’écoute. »

Terminez en indiquant votre désir de progresser et d’apprendre des autres, en disant : « Je suis motivé à continuer à m’améliorer et à apporter une dynamique positive au sein d’une équipe. »

9. Tendance à être trop franc

Commencez par reconnaître votre franchise « Je suis quelqu’un de très direct et honnête dans mes échanges. » Ajoutez que cela a causé des malentendus dans le passé. Mais ne vous arrêtez pas là pour ne pas donner au recruteur des motifs de rejet de votre candidature.

Soulignez que votre honnêteté peut également être bénéfique, car cela vous a déjà permis de construire des relations de confiance avec des personnes qui apprécient la transparence. Pour convaincre totalement votre interlocuteur, montrez-lui votre volonté d’améliorer cette qualité « Je me concentre sur la formulation de mes pensées avec plus de diplomatie, tout en restant authentique. »

10. Tendance à suranalyser

Analyser excessivement les situations peut entraîner des doutes inutiles. Comment tourner cela devant la personne en charge du recrutement ? Expliquez que vous êtes conscient de votre tendance à suranalyser, mais que vous travaillez à faire confiance à votre instinct et à prendre des décisions plus rapidement en vous basant sur des faits clairs.

En somme, aborder la question des défauts en entretien d’embauche peut sembler stressant, mais c’est une bonne opportunité pour montrer sa capacité à être introspectif et à vous développer.