7 excuses (convaincantes) pour éviter de se rendre au travail

Il existe des jours où l’on se sent motivé, et d’autres où l’on préférerait rester chez soi. Peu importe la raison qui vous empêche de vous rendre au bureau — que ce soit une véritable contrainte ou simplement un manque d’envie — il est essentiel de justifier votre absence auprès de votre employeur. Ne pas le faire pourrait entraîner des conséquences, y compris un licenciement pour faute. Mais quelles justifications peuvent être utilisées ? Laissez de côté les histoires tirées par les cheveux ; voici une sélection d’excuses pour retard au travail rapportées par des employés qui ne peuvent pas être présents au bureau ou en télétravail. Elles sont classées par ordre de crédibilité croissante, selon l’avis des managers consultés.

1.      La panne de réveil : l’excuse traditionnelle

Taux de crédibilité : 30 %

« Mon réveil n’a pas sonné ». Cette raison, vous l’avez probablement déjà avancée (si ce n’est pas plusieurs fois) à votre supérieur. Qui n’a jamais oublié de régler son réveil la veille ? Bien que cette excuse soit parfois recevable, il est préférable de l’utiliser avec parcimonie. Si elle devient trop fréquente, elle pourrait, au minimum, donner lieu à des remontrances, voire à un licenciement.

2.      Une fuite d’eau : l’excuse ponctuelle

Taux de crédibilité : 50 %

« Je ne peux pas venir aujourd’hui, car j’ai une fuite d’eau chez moi et j’attends le plombier ». Bien que cette raison puisse justifier une absence, attention à ne pas en faire un usage excessif, sous peine d’être considéré comme peu fiable. En outre, cela ne vous libère pas de vos obligations professionnelles si votre travail peut être effectué à distance. Vous pouvez toujours envisager le télétravail en attendant le plombier. Si ce n’est pas possible, vous devrez alors poser un congé payé ou une journée de RTT.

3.      Les problèmes de transport : l’excuse de secours

Taux de crédibilité : 70 %

Si vous êtes confronté à des difficultés de transport (métro, RER, train, bus, tram…) pour des raisons hors de votre contrôle, cela pourrait expliquer votre absence au travail. Heureusement, le télétravail reste une option viable pour de nombreux professionnels. Si cela ne fait pas partie de vos habitudes, il vous faudra poser un congé ou une journée de RTT.

4.      Un problème de santé : l’excuse incontournable

Taux de crédibilité : 90 %

Certaines maladies sont à éviter à tout prix, et votre absence sera même encouragée pour éviter de contaminer vos collègues et assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Parmi les maladies à mentionner : la COVID, la grippe, la gastro-entérite et la varicelle. D’autres problèmes de santé, tels que des migraines, une intoxication alimentaire ou des douleurs dorsales, peuvent également justifier un arrêt de travail.

Notez qu’il vous faudra fournir un arrêt de travail émis par votre médecin à votre employeur et à la Sécurité sociale dans les deux jours suivant votre absence pour qu’elle soit considérée comme valable. Vous aurez droit à des indemnités journalières de votre CPAM après un délai de carence de trois jours.

À savoir : certaines conventions collectives suppriment ce délai de carence, tandis que d’autres prévoient des « journées enfant malade ». Renseignez-vous auprès de votre service des ressources humaines.

5.      Les intempéries : l’excuse liée à l’environnement

Taux de crédibilité : 90 %

Le changement climatique peut perturber votre rythme de travail. Des tempêtes fréquentes, de fortes chutes de neige ou une montée des eaux due à des pluies torrentielles peuvent entraîner des perturbations sur les réseaux de transport ou causer des dommages à votre domicile, vous empêchant ainsi de vous rendre au travail.

Dans ce cas, votre absence ne pourra pas être sanctionnée par votre employeur, car elle est considérée comme un cas de force majeure (irrésistible, imprévisible et extérieur). Toutefois, votre employeur peut décider de déduire cette journée ou ces heures de retard de votre salaire (sauf si votre convention collective stipule le contraire). Pour éviter une perte de revenus, des solutions comme le télétravail ou la retenue sur vos congés payés peuvent être envisagées.

6.      Un décès : l’excuse indiscutable

Taux de crédibilité : 100 %

En cas de décès d’un membre de votre famille ou d’un proche, votre supérieur comprendra sans difficulté votre absence et vous proposera, selon votre lien avec le défunt, de prendre le temps nécessaire pour faire votre deuil.

D’un point de vue légal, il vous faudra justifier votre absence par un certificat de décès, ce qui vous donnera droit à des jours d’absence. Aucune condition d’ancienneté n’est requise pour bénéficier de ce congé spécifique. La durée de ce congé dépendra du lien de parenté avec le défunt. Ces jours d’absence sont payés comme si vous aviez travaillé.

À savoir : les durées minimales sont établies par la loi, mais votre convention collective peut prévoir des durées plus longues.

7.      L’abandon de poste : l’excuse juridique

Taux de crédibilité : 100 %

Ne pas se présenter au travail sans justification, de manière répétée, constitue un abandon de poste. Cela est considéré comme une démission et ne donne droit à aucune indemnité (avant 2023, cela pouvait entraîner un licenciement, mais ce n’est plus le cas). L’abandon de poste ne doit pas être pris à la légère. Si vous envisagez cette option, il est conseillé de bien réfléchir aux conséquences avant de prendre votre décision.

Lettre d’excuse pour absence au travail

Lorsque vous devez vous absenter du travail, il est souvent nécessaire d’informer votre employeur par écrit. Une lettre d’excuse bien rédigée peut non seulement justifier votre absence, mais également maintenir une bonne relation avec votre supérieur. Voici quelques éléments clés à prendre en compte lors de la rédaction de votre lettre.

1.      Structure de la lettre

La lettre d’excuse doit suivre une structure claire et professionnelle. Voici les différentes sections à inclure :

• En-tête : indiquez vos coordonnées, la date, et celles de votre employeur ;
• Objet : mentionnez clairement l’objet de la lettre, par exemple « Excuse pour absence au travail » ;
• Salutation : utilisez une formule de politesse appropriée, comme « Madame, Monsieur » ou le nom de votre supérieur ;
• Corps de la lettre : expliquez brièvement la raison de votre absence, en étant sincère et respectueux. Vous pouvez mentionner la durée de votre absence et préciser si vous avez fourni un certificat médical si nécessaire ;
• Conclusion : terminez par une formule de politesse, en remerciant votre employeur pour sa compréhension.

2.      Exemples de formulations

Voici quelques exemples de phrases à intégrer dans votre lettre :

Introduction :

« Je me permets de vous écrire pour vous informer de mon absence du [date] au [date] en raison de [raison de l’absence]. »

Explication :

« En raison d’une maladie imprévue, je n’ai pas pu me présenter au travail. J’ai consulté mon médecin et un certificat médical est joint à cette lettre pour attester de ma condition. »

Disponibilité :

« Je reste joignable par email ou téléphone pendant mon absence si vous avez besoin de plus d’informations concernant mes tâches. »

Remerciements :

« Je vous remercie pour votre compréhension et reste à votre disposition pour discuter de la situation. »

3.      Conseils supplémentaires

• Soyez bref et concis : votre lettre doit aller droit au but sans entrer dans trop de détails ;
• Restez professionnel : utilisez un ton respectueux et formel, même si vous avez une bonne relation avec votre employeur ;
• Envoyez-la rapidement : ne tardez pas à informer votre employeur de votre absence, idéalement dans les 24 heures suivant celle-ci ;
• Conservez une copie : gardez une trace de la lettre envoyée pour vos dossiers.

4.      Modèle de lettre

Voici un modèle simple pour vous aider à rédiger votre propre lettre d’excuse :

Votre nom et adresse

 

[Date]

 

[Nom de l’employeur]

[Poste de l’employeur]

[Nom de l’entreprise]

[Adresse de l’entreprise]

[Ville, code postal]

 

Objet : Excuse pour absence au travail

 

Madame, Monsieur,

 

Je vous écris pour vous informer que je n’ai pas pu me rendre au travail du [date] au [date] en raison de [expliquer la raison, par exemple : une maladie, une urgence personnelle, etc.].

Je m’excuse pour tout inconvénient que cela aurait pu causer à l’équipe et j’ai pris soin de [mentionner toute mesure que vous avez prise, par exemple : prévenir un collègue, remettre un dossier, etc.].

En vous remerciant pour votre compréhension, je vous garantis ma disposition pour toute question ou pour discuter de ma reprise de travail.

Cordialement,

[Votre nom]

[Votre poste]