Les décès maternels, qui se réfèrent aux décès des femmes ayant récemment accouché, restent une réalité en France, avec des causes diverses. Cependant, en se concentrant sur les principales raisons, on identifie les suicides maternels et les décès liés aux problèmes cardiovasculaires, explique Catherine Deneux-Tharayx, directrice de recherche à l’INSERM, qui déplore le constat selon lequel 60% de ces décès pourraient être évités.
Identifier les premiers signes afin d’offrir un meilleur accompagnement aux femmes
D’après elle, il existe deux principales avenues pour améliorer la santé des femmes enceintes. Tout d’abord, « les femmes et leur entourage sont conscients de la possibilité de développer une dépression et reconnaissent donc les signaux ». Cela permettra de réagir plus rapidement dès l’apparition des premiers symptômes.
La deuxième approche consisterait à offrir aux femmes « qui présentent déjà une pathologie, qu’elle soit d’ordre psychiatrique, liée à l’hypertension artérielle ou à une cardiopathie », des « circuits de soins » où les professionnels de santé spécialisés dans la grossesse et la pathologie en question « collaborent étroitement pour assurer le meilleur parcours de soins possible pour ces femmes ». Catherine Deneux-Tharayx explique que ces circuits de soins sont encore très peu développés en France.
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